Jeff Bettencourt est un jeune homme aussi arrogant qu’élégamment vêtu. Fils unique d’une richissime famille, il est né avec une cuillère en argent dans la bouche — une expression qui, dans son cas, se vérifie littéralement. Habitué à voir ses moindres caprices exaucés avant même qu’il ne les formule, Jeff n’a jamais connu ni le manque, ni la frustration, ni même la contradiction.

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Surprotégé par des parents plus soucieux de son confort que de son éducation, il a grandi dans une bulle dorée, loin des réalités du monde. Jamais véritablement recadré, Jeff évolue avec une désinvolture insolente, persuadé que l’argent peut tout résoudre, tout acheter, y compris les gens. Il observe le monde avec un mépris nonchalant, sans comprendre les rouages qui l’animent, ni les dangers qui peuvent surgir là où l’or ne sert à rien.

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Capricieux, cupide et foncièrement insatisfait, Jeff collectionne les objets de luxe comme d’autres respirent. Il ne désire pas les choses : il les exige. Et une fois obtenues, elles ne valent plus rien à ses yeux. Il parle souvent sans réfléchir, rit aux dépens des autres, et pense que le monde tourne pour l’amuser.

Immaturo-narcissique, il vit dans l’idée que rien de sérieux ne peut vraiment lui arriver. Les responsabilités ? Pour les domestiques. Les conséquences ? Pour les autres. Jeff ne cherche pas à comprendre le monde : il le survole, convaincu que la chute ne concerne que les pauvres.